
Guillaume a rencontré les Irlandais nomades ;
Son petit livre rouge en donne le récit.
J’écris ces quelques vers pour lui dire merci
De m’avoir entraîné dans cette promenade.
Que de choses j’apprends sur la rude peuplade
Que forment ces humains tendres et endurcis !
Si leur pain quotidien de misère est noirci,
Nul mieux qu’eux n’apprécie un temps de rigolade.
Eux pour qui le séjour n’est jamais marchandise,
Eux qui goûtent la vie comme une friandise,
Ils fondent leur sagesse en leur précarité ;
Négligeant du progrès les vertus dérisoires,
Sur la terre d’Irlande ils vivent leur histoire,
Merci encore à toi de nous la raconter.
