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Mon coeur est pur et mon âme est virile,
Des opprimés j’adopte le parti ;
Je suis gardien des mondes engloutis,
Je ne saurais faire des choses viles.
Ma grande épée défend les plus fragiles,
Car mon honneur leur est assujetti ;
Les prédateurs, soit je les convertis,
Soit je détruis leur carcasse inutile.
C’est un devoir, ce n’est pas un fardeau,
De mes aïeux je porte le flambeau ;
J’hérite d’eux le meilleur et le pire.
Or, je faiblis, j’ai vécu trop de jours,
De cette vie je perds un peu l’amour ;
D’autres viendront, pour servir cet Empire

