
image de l’auteur
Chaque jour une page blanche,
Les lendemains ne sont futurs ;
Au bout de sept jours est un mur,
Lequel n’est nullement étanche.
Midi s’incline et minuit penche,
Longanime n’est point l’azur ;
Au son d’un métronome impur
Un instant à l’autre se branche.
Tout cela n’a rien de splendide,
Ce n’est que le mauvais destin ;
Ce ne sont que tristes matins.
Ainsi chante un démon candide,
Ce chant n’est pas prémédité ;
Il aurait pu être évité.
