
image de l’auteur
J’habite un lieu déshérité,
Le soir j’allume trois bougies ;
Ici n’est aucune magie,
C’est un logis sans volupté,
Pourtant, dans cette léthargie,
Survit un rayon de gaîté ;
De la grise réalité
Surgit une douce énergie.
Derrière ses murs lourds de lierre,
La tour est presque hospitalière ;
Élégants sont ses vieux piliers.
Au jardin se mêlent verdure
Et plantes mortes qui perdurent ;
Ce désordre m’est familier.
