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De plus en plus courtes les nuits,
L’hiver est mort, nul ne le pleure ;
Chacun se lève de bonne heure,
Un nouvel espoir nous conduit.
Cette fleur me parle sans bruit,
Elle découvre sa demeure ;
Les pierres qui jamais ne meurent
Lui racontent le temps qui fuit.
Lumineuses sont ses pensées,
Optimistes et fort sensées ;
Elle savoure ses plaisirs.
Son langage est fait de silence,
C’est un chemin vers l’excellence ;
Car c’est la langue du désir.
