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La paix règne en mon esprit,
Jamais l’hiver ne m’outrage ;
Sombre et pur est mon ombrage,
D’un oiseau je suis épris.
Quand mon âme lui sourit,
S’illumine son visage ;
Alors, dans le paysage,
Dansent de vifs coloris.
C’est notre vie tout entière
Qui s’imprègne de lumière ;
J’entends des chants s’élever.
La fine dryade danse
Et, sans aucune impudence,
Ses habits sont enlevés.
