Saint Jacques l’échanson

Blason Saint Jacques

Sur la route de Compostelle
Se traînent de pauvres pélerins
Un quignon dans leur escarcelle

L’espoir de la vie éternelle
Au terme de ce long chemin
Combat la morsure de la faim

Le Saint invisible à leurs yeux
Auprès de chacun d’eux chemine

Lorsqu’ils dorment, la tête sur une pierre,
En levant deux doigts vers les cieux
Il fait surgir une chopine

Où il leur sert une blonde bière
Ou une mesure de vin vermeil
Tout en veillant sur leur sommeil

Stahlder

Saint Jacques le Mince

image de l’auteur

Il n’a cure des apparences,
Il accepte les coups du sort ;
Ce saint ménage ses efforts
Tout en ayant de l’endurance.

Vaine est du démon l’assurance,
Il admet qu’il est dans son tort ;
Il se débat, il griffe, il mord,
Il est vaincu par la souffrance.

Jacques l’invite en sa maison,
Du vin nouveau c’est la saison ;
Leurs deux soifs seront assouvies.

Ensemble ils boivent, dans la nuit ;
Ils ont une forte eau-de-vie
De mirabelle, un très bon fruit.

Cochonfucius

En réponse à « Sagesse de l’ambiprophète »

image de l’auteur

Mes deux têtes sont bien d’accord,
Cet univers n’est qu’un décor ;
Bien sommaire est la mise en scène,
Les figurants, ce sont nos corps.*

Fragiles et solides, d’accord!
Pourtant nos corps peuvent être accorts
C’est Montaigne qui disait: saine
Pensée lorsque tel est le corps.

Pierrette

*Cochonfucius

Dragonnades

image de Pierrette

Ma race était une chimère
Qui hantait l’esprit des humains
Entre les flots des quatre mers
Les Fils du Ciel m’avaient dépeint
(Un peuple pluri-millénaire)
Sur la robe de leurs souverains

Régnant dans leur imaginaire
Au fond d’un bastion souterrain
Mes colères ébranlaient la terre
Si l’on n’apaisait pas ma faim

La science me fut presque fatale
Oublié tout cérémonial
J’étais mon propre mémorial
Parcourant, image spectrale
Des mythologies le dédale

Mais grâce à mes dons de magie
Malgré mes cendres refroidies
Sous une autre forme je revis
Sous les glaciers voyez tapi
Le dragon de Patagonie !

Stahlder

Fantôme d’un dragon

image de l’auteur

Sur moi la vie n’a plus de prise,
Car mon corps s’est évaporé ;
Tu vois mon feu décoloré,
Tu vois tomber des cendres grises.

Je me dissipe dans la brise,
Moi que l’absence a dévoré ;
Rien ne sert de le déplorer,
Rien ne sert que tu l’analyses.

Où sont mes sentiments d’amour,
Où sont les plaisirs de l’alcôve ?
Tout baigne dans un brouillard mauve.

Où est ma langue de velours,
Où est partie mon âme pure ?
Dieu répond, en paroles dures.

Cochonfucius

Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)

Héraldie est né le 30 avril 2012, ceux qui l'ont fondé sont maintenant partis. Mais moi, Le Fringant Papillon, je reste dans ses jardins pour butiner ses fleurs. C'est là aussi que l'Enchanteur aux mille poèmes a un atelier.

Hortus Closus

Pour vivre heureux, vivons cachés

Parhal, poète....

Poésie musicale, rythmée, parlée ou chantée de sa voix vibrante sur la note de l'Univers.

Comme un cheveu sur la soupe

"On a le droit de le faire" Marguerite Duras, Écrire.

pour une seule note

écoutons à l'infini...

Le monde est dans tes yeux ...

... le premier matin du monde est aujourd'hui ...

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