Pierrette en Héraldie
Crocodile en mai ;
Le fantôme d’un pluvian
Lui dit une blague.
Mois : octobre 2023
En réponse à « Bélier de la rue Malbec »
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Cet herbivore citadin
Peut accéder à nos jardins ;
Il égalise les pelouses
Et fait des rêves smaragdins.*
Il n’est pas du tout anodin
Son passage, seuls les mondains
Pensent cela, puisque jalouse
Est leur nature de gredin!
Pierrette
Bélier de la rue Malbec
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Cet herbivore citadin
Peut accéder à nos jardins ;
Il égalise les pelouses
Et fait des rêves smaragdins.
Seigneur de la banquise
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Mes vassaux ne sont pas frondeurs,
Ici règne la paix sociale ;
Le cachalot des profondeurs,
Il m’accorde une paix royale.
Mes enfants sont pleins de candeur,
Paisible est ma vie familiale ;
La nuit polaire en sa splendeur
Fait oublier qu’elle est glaciale.
Ici, pas grand-chose de vert,
Jamais de sapins en hiver ;
Bâtie de neige est mon alcôve.
Je n’ai pas construit de remparts,
Sinon quelques glaçons épars ;
En ce lieu, la nature est sauve.
Ange-monstre
Pierrette en Héraldie
Ce démon de mai
Veut se transformer en ange,
Ma foi, pourquoi pas ?
Domicile
Blason de Leimbach
Le coucou, un oiseau docile
A élu comme domicile
Une pendule qui oscille
Dont il est l’âme et le nombril
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D’or au portail roman d’église de gueules maçonné de sable brochant sur une crosse de gueules en pal, au coucou au naturel posé sur le fut de la crosse
En réponse à « Lierre de gueules »
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Nous sommes des feuilles de flamme,
Plus dures qu’une froide lame ;
Si nous avons cette vigueur,
C’est par élévation de l’âme.*
Inutile qu’on nous acclame!
Et que personne ne s’enflamme!
Nous aimons surtout la rigueur
Il faut que quelqu’un le proclame.
Pierrette
Lierre de gueules
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Nous sommes des feuilles de flamme,
Plus dures qu’une froide lame ;
Si nous avons cette vigueur,
C’est par élévation de l’âme.
Coeur en deuil dans une ville endormie
Composition de Pierrette
Par ses amours désabusé,
Un jeune homme un beau soir d’automne,
Parcourt les rues d’une cité,
Voûté ainsi qu’une vieille nonne.
La ville, des hommes désertée,
Est peuplée de chats efflanqués
Et de quelques rats effrontés
Qui sur ses murailles plastronnent.
Dans le dédale de ses ruelles
Il peint les lèvres de sa belle
Des coloris d’une anémone
Et lui dédie quelques chansons
Que dominent les fiers bastions
De la ville de Carcassonne
Porte des faubourgs
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Vers des quartiers déshérités
S’ouvre une porte belle et bonne ;
J’entends le gardien qui marmonne
Semble-t-il, des insanités.
Ces environs de la Cité
S’appellent « Petite Couronne » ;
Ce sont endroits que l’on bétonne,
Ce sont des lieux d’opacité.
Ce sont de vastes bâtiments,
Ce sont des avenues bien droites ;
Mais j’aime mieux mes rues étroites.
Je vais donc rester prudemment
Dans mes vieux murs, où ma personne
À des futilités s’adonne.
Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie) 