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J’existe, mais c’est dans tes rêves,
Je veille sur toi quand tu dors ;
Je n’ai pas d’âge ni de corps,
Toujours mes paroles sont brèves.
Je disparais quand tu te lèves,
Je n’aime pas le soleil d’or ;
J’aime les nuits du Pôle Nord,
Quel bonheur, ces six mois de trêve !
Moi qui sais, sans rien espérer,
Dans mes projets persévérer,
Je t’épargne quelques problèmes.
Humain, rien ne sert de courir,
Ni d’à tes savoirs recourir ;
Mais regarde bien en toi-même.
