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Mots d’arbre lancés dans le vent,
Mots qui traversent mon écorce ;
C’est au vent qu’ils doivent leur force,
Lui que je remercie souvent.
S’en amusent les paysans,
Rudes gaillards au puissant torse ;
Leurs ancêtres vinrent de Corse,
De Bacchus ils sont partisans.
Le chant charme aussi les oiseaux ;
Sa mélodie n’est pas brutale,
Je la tiens d’un frêle roseau.
Le texte émane de ma sève
Que nourrit ma terre natale ;
Ou bien, tout cela n’est qu’un rêve.



