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Je mange, sans en avoir honte,
Quelques oiseaux, quelques rongeurs ;
J’élimine des ravageurs,
De cela tu dois tenir compte.Je n’avale aucun mastodonte,
Mon estomac manque d’ampleur ;
Mais l’oiselle, malgré ses pleurs,
Je la dévore, elle et sa ponte.Parfois je me nourris très peu,
Tout juste un campagnol, ou deux ;
Je n’ai pas de pain, ni de beurre.Ça ne fait rien, je suis heureux ;
Qu’importe un repas plantureux ?
Je sais mieux employer mes heures.

