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L’antique manoir se délabre,
Qui se détache à l’horizon ;
C’est une piteuse maison,
Sinistre sous un ciel macabre.
Les gardes ont vendu leurs sabres
Pour acheter des salaisons ;
Trop frugales sont nos saisons,
Éteints sont tous nos candélabres.
Quand souffleront les vents d’octobre,
Par pauvreté nous serons sobres ;
Nous n’avons vraiment plus d’argent.
Ainsi parlait, d’un ton lugubre,
Le Seigneur des tours insalubres ;
De tels destins sont affligeants.
