
D’après Cochonfucius
Les citadelles dressent leurs tours
Comme leur ancêtre de Babel
Que chantent trouvères et troubadours
Elles semblent narguer jusqu’au ciel…
Mais, travailleur infatigable,
Le temps promène son rabot
Sur les courtines des châteaux
Dont les pierres se mueront en sable
Dans des ruines des chèvres folâtrent
Broutant des chardons près de l’âtre
Où le maître des lieux rêvait
Le regard perdu dans les flammes
Cherchant un reflet de son âme
Dans cet éphémère ballet
