Dévotions

image de Pierrette

Certains ont fait un temple consacré de leur corps
Ils visitent pieusement spas et salles de sport
Lui portent des offrandes certifiées diététiques
Alternant les boissons et barres énergétiques

Les autres, tel Churchill, grand fumeur de cigares,
Ou simples indolents voire même paresseux,
Les plaignent de célébrer ce faisant de faux dieux,
Transpirant sang et eau pour leur plus grande gloire

Que nos corps soient ou non de nobles sanctuaires
Notre âme est sans conteste un étrange lieu de culte
Où vivent des puissances qu’on qualifie d’occultes

Mi-anges mi-démons, s’affrontant sans répit
Pour régner, souveraines, sur nos faibles esprits
Animés, ici-bas, d’une flamme éphémère

Stahlder

Sanctuaire insolite

image de l’auteur

C’est dans ce temple peu commun
Que sont les démons redoutables ;
Devant ces monstres véritables
Ne nous montrons pas importuns.

Ils distillent d’affreux parfums,
C’est effrayant, c’est lamentable ;
Ils ont des boissons non potables,
Toxiques pour tout un chacun.

Ordurières sont leurs paroles,
Et de plus, lourdes d’hyperboles ;
Ce sont des êtres médisants.

S’affrontant à coup d’immondices,
Ils s’infligent des préjudices ;
Leur regard devient méprisant.

Cochonfucius

Vita brevis…

Blason de Saint Denis de L’Hôtel

La vie est une flamme brève qui s’arrose par temps chaud
Chez les hommes, chez les bêtes, et chez les végétaux

Mariant ainsi le feu et l’eau
Une biche tous les jours au bord d’une rivière
Au coucher du soleil vient et se désaltère
Les branches d’un bel arbre lui servent d’éventail.
Les pêcheurs, ayant tous plié leur attirail,
Se vantent de leurs prises devant un verre de bière.
Vibrant hommage au vieil Ovide
Au fur et à mesure que leurs chopes se vident
L’humble ablette se mue en une carpe altière
La plante dans un pot posée sur le comptoir
Se moque de leurs histoires, un oeil sur l’arrosoir
Que remplit en souriant l’accorte tavernière

Pour les hommes, pour les bêtes, et pour les végétaux
La vie n’est qu’une flamme brève qui s’arrose par temps chaud

Stahlder

Une biche attentive

image de l’auteur

Fraîche rivière où je viens boire,
Du paradis tu es le seuil ;
Je fais de toi mon oratoire
Sous le regard des écureuils.

Sur ta rive, les eupatoires
Se dressent dans tout leur orgueil ;
J’apprécie leur aimable accueil,
Je les appelle « Fleurs de Gloire ».

Ces bois sont parfois pleins de charme,
D’autres jours, j’y verse des larmes ;
Ces fleurs savent m’émerveiller.

La vie, c’est une brève flamme,
Qu’elle soit de biche ou de femme ;
Pas trop facile à surveiller.

Cochonfucius

Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)

Héraldie est né le 30 avril 2012, ceux qui l'ont fondé sont maintenant partis. Mais moi, Le Fringant Papillon, je reste dans ses jardins pour butiner ses fleurs. C'est là aussi que l'Enchanteur aux mille poèmes a un atelier.

Hortus Closus

Pour vivre heureux, vivons cachés

Parhal, poète....

Poésie musicale, rythmée, parlée ou chantée de sa voix vibrante sur la note de l'Univers.

Comme un cheveu sur la soupe

"On a le droit de le faire" Marguerite Duras, Écrire.

pour une seule note

écoutons à l'infini...

Le monde est dans tes yeux ...

... le premier matin du monde est aujourd'hui ...

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