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Fraîche rivière où je viens boire,
Du paradis tu es le seuil ;
Je fais de toi mon oratoire
Sous le regard des écureuils.
Sur ta rive, les eupatoires
Se dressent dans tout leur orgueil ;
J’apprécie leur aimable accueil,
Je les appelle « Fleurs de Gloire ».
Ces bois sont parfois pleins de charme,
D’autres jours, j’y verse des larmes ;
Ces fleurs savent m’émerveiller.
La vie, c’est une brève flamme,
Qu’elle soit de biche ou de femme ;
Pas trop facile à surveiller.
