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Filles d’un arbuste enchanté,
Nous avons mille remembrances ;
Nous transcendons les apparences,
Le monde est par nous décanté.
Nous savons l’art de méditer,
Cela nous plonge dans la transe ;
Nous sommes vives, sans outrance,
Ignorant la cupidité.
Nous vivons sans biens temporels,
Sans petits ennuis corporels ;
Cela n’a rien de méritoire.
Sur les monts chante le chocard
Qui toujours se tient à l’écart,
Lui qui jamais n’eut d’auditoire.

