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Ici, quelques seigneurs étranges
Sous leur belle armure sont nus ;
Ne les prends pas pour des archanges
Oeuvrant pour des dieux inconnus.
Les politesses qu’ils échangent
Sont dans un jargon saugrenu ;
Leurs jardins sont des lacs de fange,
Nul arbre n’y est bienvenu.
Jamais ils ne m’ont fait envie,
Je ne saurais vivre leur vie :
Je ne suis pas assez subtil.
Leurs courtisans sont des éponges
Qui dans cette vase se plongent,
Goûtant ses relents volatils.
