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Que sont devenus mes plaisirs,
Pourquoi mon corps se croit-il sage ?
Comment retrouver le désir
Qui m’enflammait sur son passage ?
Je n’ai maintenant pour loisirs
Que de futiles bricolages ;
Certes, j’ai dû, pour les choisir,
Abandonner tout mon courage.
À la paresse abandonné,
Je ne sais à quoi m’adonner ;
Que le Seigneur veuille m’absoudre !
La mort dissoudra mes soucis,
Quand mon corps sera cendre et poudre ;
Car Dieu veut qu’il en soit ainsi.
