
image de Pierrette
Autrefois, nous dit-on, dans le Croissant fertile,
Des hommes s’étaient unis, des maçons fort habiles,
Pour construire une tour s’élevant jusqu’à Dieu
Par leur langue commune liés en une gerbe,
Ils oeuvraient en chantant, habités par le Verbe
Et l’écho de leurs voix ébranlait jusqu’aux cieux
Soudain, comme en un rêve, le miroir de l’étrange,
Se fond en un brouillard le sens de leurs échanges…
Chacun en son langage ayant fait ses adieux,
Partit vers le couchant, condamné à se taire,
Comme sur nos écrans le cow-boy solitaire
Répondant à l’appel d’un signe mystérieux
Stahlder