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Ce beau jardin, c’est mon empire,
J’y tisse d’élégants réseaux ;
Le vent fait danser les roseaux,
Je me balance et je respire.
Ici personne ne m’admire,
Qu’importe, ce n’est pas nouveau ;
Je n’ai pas besoin de dévots,
Car ceux-là sont de tristes sires.
Des insectes sans foi ni loi
Font, en ce lieu, je ne sais quoi ;
Un papillon se croit monarque.
Presque tous achèvent leurs jours
Dans mes pièges, je suis leur Parque :
Ainsi finissent leurs amours.

Ce sonnet est terrifiant
Signé: Fringant Papillon
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