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Mon écorce et ma chair sont blanches,
Mon goût peut plaire à ton gosier ;
Tu n’auras rien du cerisier,
Lui qui a dénudé ses branches.
Si tu aimes les saveurs franches,
Remplis de fruits ton grand panier ;
Assieds-toi sous le marronnier,
Le troisième, celui qui penche.
La dryade dira tout bas
Deux mots pour bénir ton repas ;
Mais ils seront en langue verte.
Et plus tard, reviens-moi souvent,
Qu’il pleuve ou qu’il fasse du vent ;
Ces délices te sont offertes.

Ces vers sont extraits du poème « Le Marronnier » de Maurice Rollinat. Le poète y parle des plaisirs simples et délicieux que procurent les marrons. C’est un poème qui évoque la nature et la gourmandise, tout en invitant le lecteur à profiter des richesses offertes par les arbres fruitiers. Il s’agit d’une véritable invitation à se délecter des trésors de la nature. Merci pour ce partage !
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Vpir
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=rollinat/les-petits-maraudeurs
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« voir », plutôt et pas « vpir ».
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