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La nuit vient, je reste allumée,
Tu me vois briller faiblement ;
Je t’aide en tes déplacements,
C’est ma servitude assumée.
Les chandelles sont consumées,
Qui ne durèrent qu’un moment ;
La maison dort profondément,
Même la cuisine enfumée.
L’horloge et moi, nous écoutons
Un gars qui compte des moutons
Pour s’endormir, c’est sa coutume.
Il recompte, il n’en manque aucun ;
Il remâche son amertume,
Il re-recompte, il en manque un.
