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J’ai deux cornes que l’on m’envie,
Qu’on admire de toute part ;
Munie de ce noble rempart,
Mon âme n’est point asservie.
Mes bufflonnes en sont ravies,
Ayant pour elles des égards ;
Je vois resplendir leur regard,
Montrant leur âme inassouvie.
Ne m’affronte pas, étranger,
Car tu te mettrais en danger ;
Fort belliqueuse est ma nature.
Ne va pas non plus t’affoler,
Avec toi je peux rigoler ;
Je ne manque pas d’ouverture.
