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Je vogue en l’air, je suis un peu perdu,
Car au hasard les divers vents m’entraînent ;
Je n’aime pas qu’ainsi l’on me promène,
Je perds le Nord et j’en suis confondu.
Je n’ai jamais aimé l’inattendu,
Car, selon moi, c’est une chose vaine ;
Ça peut flatter les vanités humaines,
C’est juste fait pour les esprits tordus.
Nul ne m’entend, pourquoi cette complainte ?
Mais j’ai besoin de dévoiler mes craintes,
Je me lamente en attendant la mort.
Épargnez-moi, bourrasques ennemies,
Je suis bien faible et je n’ai qu’une vie ;
Pitié pour moi, soufflez un peu moins fort !
Cochonfucius