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Quelques remembrances m’étonnent,
Qui ne reviennent pas souvent ;
Images qu’emporte le vent,
Comme les feuilles en automne.
Des rivaux auxquels je pardonne ;
Je souris en les retrouvant,
Songeant à ce monde mouvant ;
Aux rêveries je m’abandonne.
Ma vie ne fut pas angélique,
Mais encore moins diabolique ;
C’est un brouillon, pas un roman.
Combien de muses innommées
M’ont accompagné gentiment ?
Mon âme, elles l’ont désarmée.
