
Un feu brûlait sans flammes
Morose combustion,
Sans doute était-il las de sa trop longue vie…
Un promeneur transi tend ses mains vers son coeur,
Le foyer s’en émeut et aussitôt son âme
Se pare des souvenirs de lointaines saisons.
L’or jaillit de ses cendres presque refroidies,
Des copeaux écarlates se mêlent à sa danse,
Il se laisse emporter par une divine transe,
L’inconnu lui sourit,
Et tout à son bonheur
Il s’assied aux côtés de son nouvel ami




