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Un ambiphant dans sa demeure
Regarde passer les saisons ;
Il se plaît en cette maison,
Il n’en connaît pas de meilleure.
Sans incidents coulent les heures
À composer quelques blasons ;
Nul temps perdu en oraisons,
Jamais de gloire il ne se leurre.
Ce monstre est content de son sort,
Ses plaisirs le rendent plus fort ;
Fort peu de devoirs lui incombent.
Lui qui avait jadis osé
Séduire une douce colombe,
Auprès d’elle il reste posé.
