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Par les archanges qui me gardent,
J’échappe à tous les guets-apens ;
Si j’ai péché, je me repens,
Jamais mes travers je ne farde.
Sans craindre les démons rampants,
Je chante comme un joyeux barde ;
Je ris au nez de la Camarde,
Je pose un pied sur le Serpent.
Mon âme jamais ne chinoise,
Car elle est loin d’être sournoise ;
Saint Pierre sait ce qu’elle vaut.
« La vertu n’est pas un supplice »
Dit le curé de Saint-Sulpice ;
Ce proverbe n’est pas nouveau.
