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Ici chantent des voix d’enfants,
Les anges du ciel les comprennent ;
Il se peut que ça te surprenne :
L’un d’eux sonne d’un olifant.
Leurs petits corps sont faits de vent,
Au monde rien ne les enchaîne ;
Leurs mots nous rappellent souvent
Que la fin du monde est prochaine.
Dans l’oratoire, aucune lampe ;
Parfois, d’étranges ombres rampent,
Ce sont celles des trépassés.
Les habitants de ce village
Ici ne sont jamais passés,
N’y point aller, ça les soulage.
