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Vous mourrez tous, j’en suis certain,
C’est une évidence suprême ;
À la fin, je mourrai moi-même,
S’accomplir doivent nos destins.
Adieu maison, ville, jardin,
Faut-il donc en faire un poème ?
Nous connaissons bien d’autres thèmes,
Plus riants et plus anodins.
Viens par ici, ma tavernière,
Avec un grand verre de bière ;
La mise en bière, c’est plus tard.
Adieu jours clairs, adieu jours sombres ;
Nos maisons ne sont que décombres,
Nos croyances, des racontars.






