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Pour le meilleur et pour le pire,
Je me promène, chaque jour ;
Ça me plaît bien de faire un tour,
Je vois le monde et je respire.
Quand vient le soir, je me retire,
Assez tôt, je suis de retour ;
En hiver, quand les jours sont courts,
Ma marche est brève, on peut le dire.
Moi qui jamais ne fus très fort,
Je sens l’approche de la mort,
Je n’en deviens pas moins frivole.
Dans l’air est un je ne sais quoi,
Une escadre sans foi ni loi :
J’ai peur quand elle me survole.
