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Ils sont loin, nos printemps charmants,
Car notre innocence est perdue ;
Nous dont l’existence est ardue,
Nous faisons face à des tourments ;
Nous qui cheminons lourdement,
Nous devons naviguer à vue ;
Nous accumulons les bévues
Et les propos sans fondement.
Repens-toi, pauvre chair usée
Qui de la foule est méprisée ;
Ton bonheur n’est qu’un souvenir.
Ne perds pas le goût de l’étude,
Fais le deuil de tes certitudes ;
Tout cela va bientôt finir.


