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Cet oiseau se sent sombre et laid,
Car il se nourrit de tristesse ;
Il se croit con comme un balai,
Il se le reproche sans cesse.
Lui qui jamais n’eut de maîtresse,
Aucune oiselle ne lui plaît ;
Nous le voyons vieillir seulet,
Interminable est sa détresse.
Foin de cet oiseau de malheur,
Son existence est sans valeur ;
Nous n’allons pas en faire un drame.
Il est chétif, il est peureux ;
Il fait des jeux de mots foireux,
Sa cervelle pèse trois grammes.
