
Tout rêve est une vaste planète
Que l’on arpente, tantôt gaiement
Tantôt d’un pas plus que tremblant,
Craignant les dangers qui nous guettent
S’y confondent l’espace et le temps
En un immense chatoiement.
Planète, où les anamorphoses
Toute réalité transposent,
Tel est le monde où nous vivons
Un grand nombre de nos années,
Acteurs d’un vrai conte de fée
Qu’avec le jour nous oublions…
Franchi le seuil de l’au-delà,
La troisième planète après le soleil
Dans les limbes s’estompera
Et ce monde précédant l’éveil
Dans l’album de nos souvenirs
Sa juste place reprendra
