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Producteur de lourds fruits dorés,
Je les préfère à ceux des treilles ;
À chaque automne ils émerveillent
L’oiseau qui les vient dévorer.
Un goupil, pour s’en emparer,
Flattait une noire corneille ;
Mais en elle un doute s’éveille,
Et, bredouille, il doit se barrer.
Posés sur une assiette plate,
Ces fruits parfumés d’aromates
À notre table vont trôner ;
C’est pour nos commensaux fidèles
Que nous les mettrons en rondelles ;
La fête ils viendront couronner.
