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J’entends une muse modeste
S’interrogeant sur sa beauté ;
Une eau douce, dans sa clarté,
Reflète son timide geste.
Son âme est une fleur céleste,
Elle grandit en liberté ;
Même en des lieux mal fréquentés,
Sa pureté se manifeste.
La beauté, ça tient à des riens,
Toutes les fleurs le savent bien,
Et les licornes et les anges.
Même un vieux démon réprouvé
Conserve encore un charme étrange,
Un parfum de temps retrouvé.
