
image de Pierrette
Sur les navires de la vie
Tanguent les joies et les soucis
Certains prématurément sont,
Hélas, envoyés par le fond
Portent leur deuil quelques sirènes
Qui teignent leurs cheveux en noir
Chantant de la mort la victoire
En cette impitoyable arène
D’autres esquifs sont protégés
Par d’invisibles déités
Tapies au fond de nos besaces,
Remercions donc ces compagnons,
Chaque jour, vacillant sur le pont,
En célébrant le temps qui passe


