
image de l’auteur
L’astre règne sur la nuit claire,
C’est notre deuxième soleil ;
Gardienne de notre sommeil
Et divinité tutélaire.
Sur nos plaisirs, sur nos galères,
Sur notre matinal éveil,
Toujours cet éclat nonpareil ;
Cela n’est pas pour nous déplaire.
« J’ai vu revenir le matin ;
Mais il n’a pas encore éteint
Ta lumière bientôt fanée. »
La lune, à cet instant, sourit ;
Du grand soleil, toute l’année,
Son rayonnement se nourrit.
