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Rêvant de frivoles amours,
La Dame au nonchaloir s’adonne :
De sa vie s’en viendra l’automne,
C’est ainsi, le temps suit son cours.
Jamais, pourtant, au long des jours,
Sa libido ne l’abandonne ;
Elle médite, elle fredonne,
Seule et tranquille dans sa tour.
Son coeur jamais ne fut de glace,
Son âme d’aimer n’est pas lasse ;
Son esprit ne regrette rien.
Plus paisible qu’une statue,
Elle est de sa candeur vêtue ;
Et croyez-moi, ça lui va bien.
