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Je ne suis rose ni bleutée,
Moi qui n’ai rien d’éblouissant ;
Mon teint n’est pas trop ravissant,
C’est de la grisaille floutée.
Ma grise mare est habitée
Par quelques poissons languissants ;
Je vois leurs corps se flétrissant
D’une misère imméritée.
Je rêve en attendant la mort,
N’ayant guère soin de mon corps ;
Ma vie fut une triste fable.
Les ans sont courts, les jours sont longs,
Mon coeur semble être fait de plomb ;
Je meurs de langueur ineffable.

Vous lui faites embrasser la vierge marie et il se transformera en prince chretien
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