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Avril veut que chacun sourie,
Sauf, cependant, les disparus ;
L’éclat du soleil s’est accru
Et les pelouses sont fleuries.
Au cimetière un rêveur prie,
Parlant à des dieux inconnus ;
Son coeur voudrait se mettre à nu
Devant Notre Dame, Marie.
À la chapelle on brûle un cierge,
Il y plane des âmes vierges ;
C’est bientôt le Printemps des Morts.
Au jardin les fleurs sont écloses,
Toute vigueur quitte mon corps ;
Vient un silence, fin des gloses.
