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Ici, quelques primates fous ;
Ils ont des manières humaines,
Ils chantent comme des Papous,
Ils délirent, ils se promènent.
Ils ne travaillent pas du tout,
Ils se baignent dans leurs fontaines ;
En taverne ils vont boire un coup,
Pas plus de sept fois par semaine.
Eux, si faibles et démunis,
L’adversité les désunit ;
Ils sont perdus, ils sont en panne.
Je leur verse encore du vin ;
Ils m’abreuvent de propos vains
Et dans l’ombre un démon ricane.
