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Ici tout bouge et rien ne change,
N’y venez pas, frères humains ;
Tous nos soirs sont sans lendemains,
Nos cieux n’ont que de mauvais anges.
Tous nos océans sont de fange,
Des monstres y trempent leurs mains ;
Ensuite, ils perdent leur chemin,
Ce qui, je crois, n’a rien d’étrange.
Affreux mondes sans horizons,
Tu n’y verras que déraison ;
Va plutôt prendre un bain de vide.
Ainsi parle un Seigneur porcin,
Évoquant un cosmos malsain
Dont les planètes sont arides.
