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L’air est humide, le ciel pleure,
Le vent jamais ne s’assagit ;
Un timide rayon surgit
Qui guère longtemps ne demeure.
Sur le jardin passent les heures,
Le soir vient, le soleil rougit ;
Un charme vespéral agit
Sur l’herbe que le vent effleure.
Tout est dans un désordre immense
Sous ces rafales de démence ;
Les vivants ont perdu le nord.
Quant cesseras-tu, vent funèbre ?
Déjà surviennent les ténèbres ;
Vent maudit, veux-tu notre mort ?
