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Bizarre est ce chien de poète,
Monstre qui n’a point son pareil ;
Le vent traverse ses deux têtes,
Il les réchauffe au grand soleil.
Au fond, c’est une brave bête,
Voyez son paisible sommeil ;
Voyez comme elle nous fait fête
Dès le moment de son éveil.
C’est presque une présence humaine ;
Quand avec lui je me promène,
C’est un agréable loisir.
Prends bien soin de toi, vieille branche,
Conduis-toi selon tes désirs ;
Que ce soit tous les jours dimanche.
