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L’oiseau son propre chant compose,
Par sa propre muse animé ;
Il n’a que faire de rimer
Ni de produire de la prose.
Il est entendu par les roses
Dont est ce printemps embaumé ;
Il parle au soleil enflammé
D’amour et de mille autres choses.
Son âme, qui n’est pas vilaine,
Lui dicte cette cantilène,
Les sons noblement arrangeant.
Chante donc, oiseau peu farouche,
Jusqu’à ce que l’astre se couche ;
Cela fait bien plaisir aux gens.
