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Dansent les roseaux sur la rive,
Personne ne les applaudit ;
Pourtant, le plus ancien m’a dit
Que certains jours, la chose arrive.
Âme du roseau, fort naïve,
Qui jamais rien n’approfondit ;
Ce corps qui près des eaux grandit
Se garde des ardeurs trop vives.
Dans peu de temps le soir viendra,
L’heure d’aller entre deux draps ;
Le soleil au ponant se noie.
Cupidon dépose son arc,
Aphrodite erre dans le parc ;
Seras-tu sa prochaine proie ?
