
D’après Cochonfucius
Campé sur un éléphant gris,
Le coq chante et danse un péan
Il se promène épanoui
Par une matinée de printemps
Quelques rares humains de passage,
Croisant ce spectacle inédit,
Se moquent devant cet assemblage
Qui leur semble une bouffonnerie
Mais quand ces myopes créatures
Déploient d’immenses télescopes
Pour repousser leur horizon
Le coq sourit, grattant la terre
Où se dissimule quelque ver
Et ce, sans l’aide d’un lorgnon…
