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Le fleuve abrite ma paresse,
Un ondin danse sous mes yeux ;
La sirène arrange ses tresses,
J’aimais cela quand j’étais vieux.
Je suis mort, donc rien ne me presse,
Plus rien ne compte, et c’est tant mieux ;
Plus jamais de soif ni d’ivresse,
Juste la douceur de ce lieu.
Pauvre âme ni sage ni folle,
Tu ne ratiocineras plus ;
Dors bien tranquille, âme frivole.
Allons, foin des mots superflus,
Cessons de nous prendre la tête ;
Pose ta plume, vieux poète.









