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Nous n’avons nulle mine d’or,
Nulle flore phénoménale ;
Sur notre Planète Banale,
Chacun de nos désirs s’endort.
C’est très calme, au point que c’est mort,
Même dans la saison vernale ;
Pris d’une langueur infernale,
L’esprit décourage le corps.
Les libidos sont abolies ;
Au fond du calice est la lie,
Peu nous en importe le goût.
La planète en l’espace roule,
Les châteaux de cartes s’écroulent ;
Il faut avancer, jusqu’au bout.

